Affaire Xavier FORTIN quelques précisions...
Comme beaucoup, nous avons été dans un premier temps scandalisé par l'affaire Xavier FORTIN, le père irresponsable qui avait kidnappé ses enfants 11 ans durant (du moins c'est de cette manière que la presse nous l'avait présenté). Aujourd'hui c'est à la grand-mère d'intervenir dans la presse (Paris-Normandie du 12/02/09), et comme cela ne va dans le sens du habituel, il est fort probable que l'info ne sera pas relayée par une une certaine presse sexiste voire androphobe.
A lire et relayer.
L'équipe de JPPn
Deux ans de prison ferme
Première accroc et première « injustice » : « Bien que la mère n'ait pas respecté l'arrangement, un nouveau jugement a été rendu à Bernay fixant désormais la résidence des enfants chez elle », Catherine Martin.
La suite, on la connaît : le 29 décembre 1997, dans le Var, la mère confie Shahi Yena et Okwari à leur père. Elle ne les reverra plus. En 2002, la justice retire l'autorité parentale au Haut-Normand. Trois ans plus tard, le tribunal correctionnel de Draguignan le condamne, en son absence, à deux années de prison ferme pour « soustraction d'enfants par ascendant ».
A son arrestation le 30 janvier dernier, celui qui est devenu éleveur après avoir passé une dizaine d'années en Normandie avec son ex-femme fait opposition à sa condamnation.
Légitime défense ?
Son avocate Me Carole Ciccione que nous avons joint au téléphone attend désormais une copie du dossier de Xavier Fortin, qui plaide la légitime défense. « J'ai été obligé de les emmener. Sinon, ç'aurait été de la non- assistance à enfants en danger », aurait-il déclaré devant le tribunal. Titulaire d'une maîtrise en biologie, le quinquagénaire aurait également assuré avoir « donné une bonne éducation à (ses) fils tout en suivant le programme de l'Education nationale, strictement ». Ce dont ses parents Arlette et Philippe ne doutent pas un instant. Catherine Martin a, depuis, renoncé à sa constitution de partie civile. Et aux côtés de ses fils, de 17 et 18 ans aujourd'hui, bon nombre de personnes ont rejoint un « comité de soutien qui s'est créé dès le début de l'affaire » selon Me Ciccione pour venir en aide au père clandestin.
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L'équipe de JPPn
Leur fils, un ravisseur ?
La mère des enfants a retiré sa constitution de partie civile
ENQUETE. A Bernay, les parents de Xavier Fortin, écroué pour le rapt de ses deux fils, essaient de comprendre.
Xavier Fortin, 52 ans, comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Draguignan, où il est écroué, mardi 17 mars prochain pour répondre de l'enlèvement de ses deux fils il y a onze ans. Installés à Bernay, dans l'Eure, les parents de ce père clandestin s'avouent « démunis » face à la détresse de leur fils qui, lorsqu'il a décidé de ne plus rendre Shahi Yena et Okwari à leur mère en janvier 1998 alors qu'ils n'avaient que 6 et 7 ans, « n'a fait que répondre au désir de ses enfants. Il les a protégés ». Arlette et Philippe Fortin n'ont pas revu Xavier depuis sa longue cavale dans le Sud de la France. Ils rappellent toutefois que, dans le cadre du divorce entre leur fils et leur belle-fille Catherine Martin, le juge aux affaires familiales avait d'abord fixé la résidence des enfants chez le père, à Livet-sur-Authou près de Brionne, dans l'Eure. C'était en juin 1996. Quelques mois plus tard, « c'est elle qui ne rend pas leurs fils à leur père après un droit de visite ! ».Deux ans de prison ferme
Première accroc et première « injustice » : « Bien que la mère n'ait pas respecté l'arrangement, un nouveau jugement a été rendu à Bernay fixant désormais la résidence des enfants chez elle », Catherine Martin.
La suite, on la connaît : le 29 décembre 1997, dans le Var, la mère confie Shahi Yena et Okwari à leur père. Elle ne les reverra plus. En 2002, la justice retire l'autorité parentale au Haut-Normand. Trois ans plus tard, le tribunal correctionnel de Draguignan le condamne, en son absence, à deux années de prison ferme pour « soustraction d'enfants par ascendant ».
A son arrestation le 30 janvier dernier, celui qui est devenu éleveur après avoir passé une dizaine d'années en Normandie avec son ex-femme fait opposition à sa condamnation.
Légitime défense ?
Son avocate Me Carole Ciccione que nous avons joint au téléphone attend désormais une copie du dossier de Xavier Fortin, qui plaide la légitime défense. « J'ai été obligé de les emmener. Sinon, ç'aurait été de la non- assistance à enfants en danger », aurait-il déclaré devant le tribunal. Titulaire d'une maîtrise en biologie, le quinquagénaire aurait également assuré avoir « donné une bonne éducation à (ses) fils tout en suivant le programme de l'Education nationale, strictement ». Ce dont ses parents Arlette et Philippe ne doutent pas un instant. Catherine Martin a, depuis, renoncé à sa constitution de partie civile. Et aux côtés de ses fils, de 17 et 18 ans aujourd'hui, bon nombre de personnes ont rejoint un « comité de soutien qui s'est créé dès le début de l'affaire » selon Me Ciccione pour venir en aide au père clandestin.